Église catholique à Chauvigny

Une peinture murale du début 16ème, des décors sculptés et autres beautés dans cette église romane très authentique. Principal lieu de culte de la ville de Chauvigny, l'histoire de l'église Notre-Dame débute vers l'an 1000, à la création d'un prieuré par les moines de l'abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers. Isembert 1er, seigneur de Chauvigny et évêque de Poitiers leur a donné des terres et une église. Cette église primitive changea de titulaire au cours du 11ème siècle. Elle fut d'abords église du "Saint-Sépulcre", puis "Saint-Sépulcre et Saint-Just" et enfin "Saint-Just". Aujourd'hui, il n'en reste aucune trace attestée. Au 12ème siècle, une église fut reconstruite, toujours sous le patronage de Saint-Just. Le chœur, le transept et le clocher de l'église actuelle datent de cette époque. L'édifice devint salpêtrière au moment de la révolution française. Au début du 19ème siècle, une décision municipale la désigne comme unique lieu de culte de la ville basse, la nef menaçant ruine est alors reconstruite. Le vaisseau principal est voûté en berceau, les collatéraux en voûtes d'arêtes. De l'extérieur, la vue du chevet me semble la plus intéressante, abside et absidioles possèdent quelques décors sculptés de belle facture. A l'intérieur, l'esprit roman est bien présent malgré les travaux du 19ème siècle. En avançant vers le sanctuaire, les chapiteaux sculptés des colonnes, la coupole sur trompe portant le clocher carré sont des éléments remarquables. N'oubliez pas d'aller dans le croisillon Sud, une peinture du 16ème siècle y a été découverte en 1849 ; "le portement de croix" ou "l'humanité associée aux souffrances du Christ" occupe la largeur du mur. Une église romane qui mérite une visite, dans cette cité qui comptait, au milieu du XIVe siècle, 5 châteaux et 4 églises, un rempart de plus de 2 km, entourait la ville.

Cette église aux proportions modestes est située dans un cimetière d'origine mérovingienne comme l'attestent les sarcophages qui y sont conservés. L'intérêt majeur de cet édifice réside dans son abside préromane, construite en petit appareil, et revêtue à l'intérieur d'un ensemble de fresques appartenant à l'époque carolingienne. On y voit, côté gauche, une Crucifixion, une Visitation et, au-dessous, la Chevauchée et l'Adoration des Mages, tandis que du côté droit est figuré le Bain de l'enfant après la Nativité au-dessus d'un Saint Michel combattant le dragon.

A la cure j'y vais depuis le cp de école nôtres dames qui se trouve en face