Église catholique à Pléneuf-Val-André

CHAPELLE NOTRE DAME DU VAL ANDRÉ En 1894, plusieurs résidents envisagent la construction d’une chapelle au Val André. Pour ce faire, ils contactent Mgr Fallières, évêque de Saint Brieuc, qui donne son accord sous réserve que le Recteur Jaffrain de la Paroisse soit d’accord. Il fut lancer un appel aux dons auprès de la population, des fêtes furent organisées pour recueillir un somme d’argent suffisante pour démarrer la construction en 1896. La première pierre fut posée et bénite par M. le Vicaire Général Morelle le 21 décembre 1896. Les plans furent établis par l’architecte diocésain M. Morvan et les travaux confiés à M. Eveillard, entrepreneur à Lamballe. Et ce fut le 11 avril 1899 que fut béni l’édifice par Mgr Morelle, devenu évêque entre-temps. De généreux bienfaiteurs se chargèrent de la meubler et de la décorer ; ils offrirent entre autres autels, statues, suspensions, reliquaires, le chemin de croix et la cloche. Les vitraux consacrés à Jeanne d’Arc furent offerts par un certain M. Poignard, habitant à Orléans, et qui passait des vacances à la villa Notre Dame depuis 1887. Ils furent bénis le 8 septembre 1901. Les autres vitraux arrivèrent en 1922, 1923, 1924. Cette chapelle de style néogothique à vaisseau unique est construite en granit de l’Ile Grande et en grès rose d’Erquy, son plan en forme de croix latine est surmonté d’un couvrement formé par une voute sur croisée d’ogives bombée de type angevin.

"... Longtemps morte, une âme semblait poussée à vivre; Mais l’oubli qui suit la chute Avait recouvert les tablettes combles du passé, Tout ce qui avait été détruit devait être rebâti Et la vieille expérience, labourée et taillée une fois de plus. Tout peut se faire si le toucher de Dieu est là. Un espoir furtif se glissait dans ce qui à peine osait être Au sein de l’indifférence de la Nuit en dérive. Alors, comme sollicitée dans un monde étranger Une grâce timide s’est hasardée instinctivement, Orpheline abandonnée en quête d’une demeure, Merveille errante sans lieu pour vivre, Et d’un coin perdu des cieux Vint un lent geste miraculeux tel un signal caché. Le tressaillement persistant d’une note transfiguratrice Persuadait la noire quiétude inerte, Et la beauté et l’étonnement troublèrent les champs de Dieu..." « S A V I T R I » Sri Aurobindo