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Paroisse du beau village de Gimel-les-Cascades, l'actuelle église Saint-Pardoux date de la fin du XVe siècle, et derrière son extérieur austère, elle recèle de belles surprises à l'intérieur.
En entrant, la largeur de la nef est frappante, et plus encore les peintures médiévales tardives de l'abside, dont la chronologie est débattue, bien que celle de gauche soit plus ancienne. Il représente saint Antoine l'Abbé - avec son bâton surmonté de tau et les animaux dont il est le patron -, peint sur un autre saint évêque du côté duquel le donateur prie. Sur votre droite, la Trinité.
Sur le côté droit, l'Annonciation est contemplée par le clergyman donateur, vêtu de vêtements talaires et protégé par saint Pardoux, évêque, chef du temple, et accompagné d'une figure féminine derrière lui. Derrière eux, un chevalier armé de ses armoiries.
Plus important encore, le trésor de cette église paroissiale en apparence humble, dans laquelle se distingue un reliquaire en émail de Limoges de la seconde moitié du XIIe siècle. Il aurait dû garder une relique de saint Etienne, car du côté qui est exposé au public des scènes de la vie du saint sont représentées, notamment son martyre, lapidé, dans la partie supérieure.
Également en émail de Limoges, un médaillon, contemporain du reliquaire, et un pyx - une boîte pour garder les hôtes consacrés - un peu plus tard.
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