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C'est un des éléments de la "route du grès rose", c'est d'ailleurs la signalétique qui m'a intrigué. Il faut prendre les clés au Bar-Tabac, ouvert tous les jours, l'accueil y fut agréable, voir chaleureux. l'église, reconstruite au 19ème siècle pour remplacer un édifice en ruine, est l'œuvre de Emile Tarlier (1825-1902), architecte Diocésain.
Purement néo-romane, cette église Saint-Oustrille en décline toutes les spécificités. Les trois vaisseaux de la nef sont voûtés en arêtes, avec arcs de plein cintre pour les arcatures, les arcs-doubleaux et les ouvertures. Le vaisseau central et les collatéraux se terminent à l'est par une abside et des absidioles voûtées en demi-coupoles.
Le réemploi de colonnes et d'arcs en grès rose de l'ancienne église donne à cette nouvelle église une élégance et un cachet particuliers. On entre par un clocher-porche ouvert à sa base, procurant un abri aux visiteurs. Accueillante et lumineuse, cette église mérite une visite....