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L'humilité de cette église m'a charmé, son authenticité témoigne de mille ans d'histoire.
Inscrite depuis 1969 par les Monuments Historiques, cette modeste église millénaire est d'une authenticité toute particulière. Découvrir cette façade, ce portail du 11ème siècle et ses décors raffinés m'a ému et comblé.
Son histoire de 10 siècles s'écrit dans son architecture avec beaucoup d'évidence. L'asymétrie de la façade évoque l'agrandissement du 15ème siècle au Nord et la construction des deux nefs voûtées d'ogives.
Le pignon sert de clocher mur pour la cloche unique. Un simple trou dans la voûte permettait le passage de la corde de la cloche, aujourd'hui électrifiée.
Les voûtes sont basses et reposent sur d'énormes piliers sans décors. Les deux vaisseaux se terminent à l'Est par des chevets plats, occupés par deux autels. Le mur du chevet Nord est décoré de peintures.
Une table sert d'autel pour les célébrations, elle est placée dans l'angle Sud-Est, les sièges rayonnent autour de cette table dans les 2 nefs.
L'humilité de l'édifice m'a charmé. La beauté, expression de la Foi, n'est pas absente, les vitraux de Paul Bony (1911-1982) et de son épouse, Adeline Hébert-Stevens (1917-1998) maîtres verriers ont une présence colorée et réjouissante....
